One two three, viva l'Algérie !» C'est bien au chiffre trois que tout s'arrête, ou tout commence. Mais pourquoi trois ? C'est un nombre fondamental qui exprime universellement un ordre cosmique, conjonction du un de l'unicité et du deux de la dualité, l'aspect triple du temps, passé, présent et à venir, ainsi que celui du monde, terre, atmosphère et ciel. C'est trois fois rien, mais le chiffre 3, premier impair, combinaison des deux premiers chiffres de base, 1+2, est le chiffre parfait pour de nombreuses théologies, le Très-Haut pour les musulmans, 3X33 donnant 99, les noms de Celui qui Sait.
Sur Terre, il y a trois centres de pouvoir en Algérie : l'armée, la Présidence et le conglomérat politico-financier ; le 3 juillet est le jour effectif de l'indépendance, le nombre de députés à l'Assemblée est de 462, un multiple de 3 qui, divisé par 3, donne 154, le 1 du 1er Novembre et le 54 (5+4=9) de l'année du déclenchement de la Révolution par le groupe des 6, soit 2X3. Bouteflika devient ministre des Affaires étrangères en 1963 (9, 6 et 3 étant trois multiples de 3) dans les trois gouvernements, de Ben Bella jusqu'à 1979, où il termine sur un 9 à la mort de Boumediène, démis par Chadli, 3e président algérien. Trois mois plus tard, il s'exile pour 6 ans (2X3) et est accusé d'un détournement de 60 millions de francs (2X30).
Il devient président en 1999, 1, premier mandat, et 3+3+3=9, avec 73% des voix, soit les trois quarts, puis est réélu en 2003 (encore un 3), s'appuyant sur 3 partis, puis enfin 2009, avec 3 puissance 3=9, réélu le 9 avril avec 90% des voix. Enfin, AVC possède 3 lettres comme FLN, DRS ou MDN, trois structures qui gèrent un pays de 39 millions d'habitants qui a eu 51 ans (5+1=6) en 2013, dont l'indicatif téléphonique est le 213 et qui va bientôt passer à la 3G avec trois opérateurs. La logique ? Rester sur 3 et 3 mandats. Se méfier du chiffre 4. Dont nous vous livrerons la symbolique en 2014.